« Moa ! Moa ! » mon souffle se coupe, mes petites jambes de bambins m’empêchent de courir aussi vite qu’aujourd’hui, je la cherche partout, mes rouges rosissent. Je sens quelques regards sur moi au passage, je déteste cette pression. Me voila à mes cinq ans, petite vague de fraicheur sur l’asphalte. J’ai perdu ma grand-mère sur ce marché, les pêcheurs, les poissons, tout me semble gigantesque et je ne la trouve plus. Je vis avec elle depuis toute petite, je n’écoute qu’elle, ma chère Moa. La vie de mes parents est chargée d’allers-retours en mer, ils sont passionnés par cette me abrute qui leur apporte plus que je ne peux le faire. Ils m’aiment sûrement, mais pas assez pour avoir le temps de m’éduquer. Ma vie est ainsi faite et je ne m’en plaint guère, j’aime Moa.
Je la retrouve enfin après cinq minutes de course effrénée, elle s’est posée là, toute souriante à parler aux marchands de bijoux indiens, elle parle légendes et superstitions de ces perles si rares. J’avoue que je ne comprends pas tout, j’attends juste d’être rassurée par ma grand-mère, mon modèle. Je suis surement la seule à la trouver magnifique d’ailleurs, ce sentiment de fierté quand je me promène avec elle ne m’a jamais quitté. « Tu es là charlie, regarde ce beau collier » la vieille femme me montre ce bijou de fantaisie, le mets à ma hauteur, il est magique. Mon sourire est intense, demander n’est pas polie, je me contente de la regarder, douce. Elle commence à parler avec des mots dans la langue de mes ancêtres basques avec le commerçant de la même patrie et je les écoute avec passion. Elle finit par prendre le collier et me l’offre, le mettant autour de mon cou avec soin. « Tu iras loin Charlotte » ajoute-t-elle. Je ne comprends pas très bien où elle veut en venir mais je suis heureuse.

Moa m’emmenait souvent à la plage de Ondres, presque tous les jours puisque nous vivions non loin. Je courais dans l’eau comme si j’y avais trouvé de l’or. J’ai toujours adoré nager, le plus loin possible, mon grand jeu. Moa me disputait à chaque retour car elle ne me voyait plus. « Tu es inconsciente Charlie ! » Je riais « arrête, tu sais très bien me retrouver parmi le bleu de l’océan » Elle exagérait, « Ce n’est pas une raison ! » Parfois, je m’en voulais de m’énerver aussi rapidement « Laisse-moi vivre ! ».

Ma passion pour la lecture me vient de cette grand-mère « mère », Moa m’a tout appris et plus encore. Je baigne dans les livres depuis le berceau et je suis fascinée par tout, encore aujourd’hui.

Il a fallu que je fasse un choix, mon avenir était plutôt incertain ici, le sud de la france m'ennuyais de plus en plus, j'avais besoin d'opportunités. Je finis par convaincre Moa de me laisser partir pour la capitale, un long voyage pour plus de voies. Les mauvaises rencontres nous infligent de mauvaises choses et quand on est livré à soi-même, le sois n'a plus d'importance quand on croit rencontrer une bonne personne. Aucune âme de ce monde ne m'a violenté mais on pas sévèrement remis à terre et même plus bas. J'étais seule et isolée de tout, malgré les gens qui m'entouraient, je cherchais quelqu'un pour me ramener à la réalité, n'importe qui et c'était un tel désespoir que j'aurais pu prendre la première personne venu. Deux ans avaient passé après le départ pour Paris. J'adorais Paris, j'aime cette ville et personne ne m'empêchera d'y rester. A ce moment, un inconnu est entré dans ma vie, il habitait Paris, parlait la même langue que moi et ce prit d'amitié pour moi lors d'une journée shopping. Je passais mes journées avec lui, je me plaignais, me confessait, il a écouté jusqu'au dernier mot, le regard attendrit. Il était sage et plus âgé mais ce n'était pas l'important, il était devenu l'encrage de ma vie, la personne que je voulais voir tous les jours, la seule personne qui pouvait m'écouter et essayer au plus de me comprendre. Il ne m'étais plus possible de le quitter. Il était sincère et droit, et je n'avais pas la force d'être réticente. J'avais 19 ans et mon pseudo conte de fée venait de commencer.

"Je me rappelais encore le jour où nous avions décidé de nous fiancer. J'avais organisé un pique nique dans un parc de la ville. J'avais passé l'après midi à découper mes fruits en petits dés, à faire des sandwiches et des petites verrines. Tout était absolument parfait. Nous nous étions éloigné de Paris pour trouver un endroit calme. Et c'est là que je lui avais dit que nous pourrions nous marier. Et il avait dit pourquoi pas. Dit comme ça, cela n'avait pas l'air très romantique mais le moment m'avait paru tellement spécial. Je l'aimais tellement. Et je l'aimais encore, malgré ce qu'il m'avait fait"

Nous voilà plus d'un an après et plus rien n'est pareil. Je l'ai quitté à cause de ses bêtises, une autre femme, je ne connaissais ni son prénom, ni ses intentions envers lui et sur le coup j'aurais tout fais pour oublier. Mais le passé rattrape et ce n'est pas si facile de tirer un trait la dessus.

Citation :

PRÉNOM/PSEUDO : maeva ◭ AGE : nineteen ◭ PAYS : france ◭ FRÉQUENCE DE CONNEXION : assez pour tout voir ◭ PERSONNAGE : scénario ◭ Comment es-tu tombé sur JTL ? bazzart ◭ COMMENT TROUVES-TU JTL ? ◭ UN DERNIER MOT ? ◭

J'espère que tu passeras de bon moment ici avec moi. Bravo ! Tu viens d'être validé(e) et tu vas donc pouvoir profiter pleinement de ta vie à PARIS. Si tu ne l'as toujours pas fait, (Pas Biennnnn!), je te conseille d'aller voir tout de suite les sujets importants tels que le bottin, afin de vérifié si la célébrité que tu possède est dans celui-ci, ensuite d'aller crée tes scénarios scénarios . Bien évidemment, si tu as un problème ou quoi que ce soit, n'hésites pas à nous poser toutes les questions que tu veux ! En tout cas, la team est très heureuse de pouvoir t'accueillir et on espère de tout notre cœur que tu te plairas en notre compagnie ! De plus, n'oublie pas d'aller commencer à t'occuper de ton personnage et de ton personnage dans la partie gestion. Finalement, ton groupe est donc les tue l'amour, toutefois, si dans le cas ou celui-ci ne correspond pas suffisamment à ton personnage, n'hésite pas à nous en faire part! On t'aime ! Kiss.