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 homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon.

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MessageSujet: homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon.   homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon. EmptyDim 11 Nov - 17:04



Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence.. »

Ton réveil sonnais,tu ouvrais les yeux avec difficulté. Pour une fois que tu ne ratais pas ton réveil,c'était un exploit. Tu te levais,te massais les paupières et soupirais déjà pour la journée barbante que tu allais passer.Tu sortis de tes draps,monsieur avait été raisonnable et n'avait pas même pas passé la nuit à fricoter avec une de ses nombreuses Parisiennes. T'avais eu autre chose la veille,comme t'occuper de la paperasse,qui aurait du être réglée maintenant depuis quelques mois.A toujours vouloir reculer la date,t'avais fini par payer le prix fort en y pensait ta soirée dessus. Ton salon ressemblait bien plus à un champ de bataille,un tas de papiers trainaient par terre, y avait même encore un reste de pizza qui trainait dans son carton.C'que tu pouvais être paresseux,avec le fric que tu t'amassais,tu pourrais peut-être engager une femme de ménage,mais assez avare,tu préférais le garder pour quelque chose de plus utile.Tu décidais de ranger toi-même,histoire que quand tu rentres de la bibliothèque, tu n'auras pas à faire ça. T'avais envie de faire un tas de trucs,comme passer du bon temps avec tes amis,sortir dans Paris et draguer un peu et jouer de ton accès hollandais comme si tu savais si bien faire pour en attirer quelques unes dans ton lit. Manipulateur ? Surement.Te posant à la table,tu rangeais les papiers même si tu ne savais pas il y avait un ordre dans ce bordel,tu grimaçais rien qu'à l'idée de les ranger puis tu les posais dans un endroit où tu étais sur que tu ne les oublierais pas,comme t'es quelqu'un de tête en l'air,t'avais tendance à tout oublier,ce que tu n'étais forcément bon pour un patron. Tu pris ta douche,ne t'accordant même pas un petit déjeuner et tu te rendis à la cité universitaire. Même si tu faisais plus parti de cette université,tu t'y rendais fréquemment car tu voyais souvent tes potes et que c'était mieux ici,qu'une bibliothèque "normale" de Paris car souvent tu croisais que des vieux.Ouais,tu venais aussi pour un peu mater,parce que la présence des jolies étudiantes n'étaient pas négligeables et même si t'avais tendance à oublier le pourquoi de ta visite à la cité université,au moins ta journée finissait sur un bon moment. Mais là,t'étais résolu à ne serait-ce qu'un p'tit peu. Tu t'accordais d'autres petits plaisirs plus tard,mais t'allais au moins bosser une heure. Il allait falloir que tu apprennes quelques petits trucs sur le boulot que t’exerçais parce que t'avais beau être le patron,parfois,t'étais paumé. Et encore paumé était un euphémisme. Tu pris ta voiture et rejoignis bientôt la bibliothèque.Les mains dans tes poches,tu venais un peu en visiteur,mais tu repartirais surement avec un tas de livres et papiers sous le bras. Tu rejoignis une table et commença à étudier quelques trucs sur un livre.Mon dieu,que c'était déjà emmerdant. Tu manquais de t'endormir plusieurs fois et là,tu te fumerais bien quelque chose histoire de stimuler ton cerveau,qui semblait complètement endormi.Tu massais tes paupières,soupirais et repris le cours de ta lecture intéressante. Tu relevais les yeux et regardais tous ses élèves studieux.Un peu plus,tu aurais fini comme eux.Tu te disais chanceux d'avoir évité plus de six années supplémentaires,dans des études dont tu t'en foutais royalement et dont tu ne comprenais la majeur parti des mots employés par tes professeurs et pourtant tu te serais donné à fond.Maintenant,tu te disais riche et tu laissais à peu près tout tomber,ce que n'aurait pas voulu probablement ton père.Tu te repris véritablement et plongeais ton nez dans un ces livres,qui,rien qu'en lisant le titre,vous endormirait tous.

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MessageSujet: Re: homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon.   homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon. EmptyDim 11 Nov - 19:33

Déjà un quart d'heure que t'as le cul posé sur ton pieu, en position tailleur, tes mains maintiennent ta tête. Putain de mal de crâne. « Ton » pieu, non, pas exactement. C'est celui de Marius, mais c'est la même parc'que, ce qui lui appartient t'appartient aussi. C'matin au réveil, t'as découvert un mot, délicatement posé sur l'oreiller d'à côté. Mot qui t'as ramené plusieurs mois en arrière, souvenir datant du jour de votre rencontre. Écriture toujours fine et délicate, à l'époque il t'avait fait cadeau de son 06 accompagné du payement de l'addition, or, ce jour-ci, quelques mots, effet poignards acérés dans ton coeur. « Désolé Nana, voyage d'affaire de dernière minute, quand tu liras ceci je serai dans l'avion, direction NY. On se voit en rentrant, dans cinq jours ok ? Love, Marius. » La routine, quoi. Marius s'en va, te laisse la carte bancaire -avec le code évidemment- mais, toujours le même déchirement dans ta poitrine. Comme une sensation d'abandon. Bien sûr, pas besoin de t'faire un dessin pour piger que les affaires, c'est les affaires. Pour te combler de diamants et de robes hautes coutures, faut du fric. Le pire, c'est que t'ignores en quoi consiste réellement son job, t'sais juste qu'il est amené à voyager régulièrement -pour n'pas dire tout le temps- à l'étranger, pis, t'as pas cherché à en savoir plus faut dire. Et pendant ce temps, toi, tu profites de ta liberté. Vagabondant à droite et à gauche, ton ancienne vie te reconquis, celle que tu as laissé de côté pour vivre au rythme de ton.. petit-ami. Ces mots sonnent faux, -même dans ta tête- comment toi, t'as pu te laisser embarquer dans une relation sérieuse comme celle-ci. Tu n'as pas la réponse à la question, tu laisses ton coeur décider, et pourtant, tu sais que tu n'es pas amoureuse de lui. Sauf que, flemme de torturer l'esprit à comprendre le pourquoi du comment, analyser tes sentiments. Soudain, comme une envie pressante, un besoin de bouger. Ne pas rester prostrée à rien foutre de la journée, d'un bond tu te lèves, t'enfiles une tenue décente -enfin ça dépend pour qui, et t'attrapes une pile de bouquin qui prend la poussière à côté du canapé. Entre ton index et ton pouce tu tiens le marque page qui sert aussi de rappel "livre à rendre à la bibliothèque universitaire avant le..", merde, date passée, urgence de la ramener. Voilà, t'as trouvé une occupation pour ne serait-ce qu'une heure.

Enfin, tu débarques sur le campus. Droit devant, un seul objectif, le regard fixe. Direction la biblio. Tu dépasses une bande de beaufs qui te fait de l'oeil, te voici transformée en l'illumination de leur journée. Ils louchent sur tes jambes dénudées, lorgnent sur ton décolleté pourtant pas si dégagé. Tes yeux se lèvent aux cieux, royalement tu les ignores, bah, l'habitude que voulez-vous. Rapidement t'apportes la pile de bouquin au secrétariat, la grosse dinde derrière son bureau met bien quinze minutes à checker le tout. Enfin t'es libre de partir, sauf que t'as nulle part où aller. Alors tu décides d'aller flâner dans les rayons, sniffer l'odeur des vieux bouquins, lire les résumés des romans à l'eau de rose, et puis découvrir la fin des romans policiers. Mais, d'un coup, assis à une table une silhouette t'es familière. Tu l'aurais reconnue entre mille, alors, tu t'approches. « Tiens, JS, depuis quand tu sais lire toi ? » Sourire, yeux complices, tu es heureuse de le revoir, ça faisait un bout d'temps que vous ne vous étiez pas croisés. En partie parce que Marius traînait dans tes pattes. Tu fais claquer ton chewing-gum tout en haussant les sourcils quand, t’aperçoit la masse de paperasses qui repose entre les mains de JS -Osvaldon, mais JS c'est plus court. Faisant semblant de t'y intéresser, t'en attrapes un perdu au milieu des autres, parcours rapidement en diagonale son contenu. Soupir. Qu'est-ce que tu fous ici ? « Marius est parti. Et, devine quoi, je m'ennuuuuie. » Evidemment, tu sais que JS s'en doute, si t'es ici, à te balader sans escorte c'est parce que Marius est absent. Ce dernier étant l'type de bonhomme jaloux et, qui peut même parfois avoir recourt à la violence, tu préfères ne pas traîner en compagnie du sexe opposé lorsqu'il est dans les parages. Puis, comme si c'était la conséquence naturelle de ta tentative maladroite pour faire la conversation avec ton ami d'enfance, « Donc, je viens t'embêter. », chose à laquelle tu excelles -semblable à tout ce que tu entreprends.
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MessageSujet: Re: homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon.   homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon. EmptyLun 12 Nov - 21:21



Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence.. »

T'avais surement autre chose à foutre que de rester dans une bibliothèque,mais on va dire que tes nouvelles fonctions te prenaient plus de temps que tu ne voulais.Fallait que tu t'intéresses aux trucs les plus barbants du monde,tu t'étonnais pourquoi ton père avait tant eu de passion pour sa fameuse entreprise. T'avais beau être un sacré manipulateur,être trader demandait plus que tes petits manigances.C'était sympa..parfois t'en prenais peut-être même trop goût. Ton autre oncle te ramenait à l'évidence,de toute façon,cette enfoiré ne désirait qu'un truc : que cette entreprise lui appartienne et t'étais pas prêt de laisse ton p'tit bijou,même si il faisait parti de ta famille,fin tu ne ne t'étais jamais entendu avec lui. Il était pire que toi,il te disait souvent que tu lui ressemblerais quand tu auras son âge et tu priais pour que ce ne soit pas le cas.Il avait rien pour lui,si ce n'était que son carte bancaire.Physiquement,il avait les atouts pour être un bel homme,selon toi,mais son style vestimentaire laissait clairement à désirer.Toi,t'étais surement le mec le moins bien sapé dans ta propre entreprise.T'essayais de mettre des costards,mais t'aimais pas trop ça,tu préférais enfiler tes jeans adorés,au moins,tu te sentais bien pour bosser. T'étais pas non plus mal habillé,si des mecs pointaient leur nez par hasard,tu te verrais mal les accueillir en vêtements bien trop décontractés,bref t'étais un de ses mecs qui ne prenaient pas la tête pour s'habiller.Tu disais que de toute manière,y avait personne au dessus de toi,tu étais libre de faire comme bon te semblait. Tu tentais vainement de comprendre un traitre mot,passant ta main dans tes cheveux,soupirant comme si tu venais de lire trente pages,mais tu renonçais bien vite quand tu entendais des pas s'avancer vers toi.Si c'était quelqu'un qui pensait t'aborder,c'était pas le moment.T'avais même pas eu ta dose de nicotine,autant dire que t'étais sur les nerfs,oui la nicotine avait pris la forme comme d'un médicament qui calmait les gens en quelques temps,toi c'était la nicotine.Tu t'apprêtais à lancer une pique saillante,sans même connaitre la personne quand tu reconnus la voix de Ange.De Nana,tu préférais l'appeler comme ça.Tu esquissais un sourire mesquin et relevais ton visage de ses bouquins. . Et toi depuis quand tu traines dans la bibliothèque de la cité universitaire ? Toujours ce même sourire moqueur,tu rangeais tes papiers,du moins,tu tentais.Tu vivais constamment dans le bordel,c'était surement pas tes papiers qui allaient être rangés.Tu t'adossais à ta chaise,croisant les bras et ne te gênais pas pour lui lancer une énième pique mesquine.Elle te cherchait ? Elle allait pas être déçue,c'est pas comme si t'étais d'humeur à jouer les gentils aujourd'hui. .On devient intimes ? T'as pas besoin de savoir ça sur moi. Vous auriez pu vous adresser simplement de belles paroles,des beaux sourires..mais ce serait faux.Votre relation,tu ne l'avais jamais comprise.Elle était avec son Marius,et pourtant,elle était avec toi aussi.Tu cherchais pas de relation stable dans l'immédiat,t'avais pas encore envie de te poser à vingt-trois piges,t'avais encore tellement de trucs à vivre.Tu arquais un sourcil à ses mots et te replongeais à moitié dans tes livres passionnant.Même si elle t'avait fait oublié pendant un court instant que tu devais bosser ces livres,en reparlant de son Marius,ton sang se glaça.Jaloux ? Possible,mais jamais tu ne l'admettrais véritablement..Donc je suis ton plan B si je te suis bien ? Tu la regardais,avec cet air,qu'elle connaissait. T'en avais un peu marre de cette situation et pourtant tu ne t'arrêtais pas de la voir.T'avais voulu,maintes reprises,mais t'arrivais pas.Tu pensais être devenu accro et puis finalement tu voyais d'autres filles et,elle était avec son Marius,l'histoire était réglée.Enfin à moitié. Tu l'a regardais à nouveau et passais ta main sous ton menton. C'est fou ce que cette situation te mettait dans de beaux draps.T'imagines que si son copain apprenait tout ce qui s'était passé entre vous,il ne porterait pas dans son cœur mais qu'importe,tu ne le connaissais même pas. .T'as pas mieux à faire que de rester ici dans une bibliothèque avec moi ? C'était une simple question,un peu maladroite,mais tu te demandais pourquoi cet intérêt pour toi et pas un autre. Pour ne pas trop qu'elle le prenne mal,tu rajoutais,un sourire aux lèvres .Enfin,reste.Pour une fois que je t'ai rien qu'à moi. Tu soulevais ton regard et lui souris.C'était surement la phrase la plus gnian gnian que tu aies dite au monde mais peut-être aussi la plus sincère.

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MessageSujet: Re: homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon.   homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon. EmptyMer 14 Nov - 18:10

Tu l'observes attentivement, essayant de capturer chaque seconde passées en sa compagnie, ces moments se font de plus en plus rares et ça te déchire le coeur de l'intérieur puisque, tu ne vois aucune solution pour remédier à son absence dans ta vie. Tu veux pouvoir te remémorer chaque instant, ce sourire moqueur qu'il arbore constamment, son côté bordélique que rien ne pourra jamais changer, son besoin de se sentir libre, sa franchise et tant d'autres défauts qui font de lui ce qu'il est. Désormais entré dans le monde haut placé du business, il n'en reste pas moins Osvaldon, le type qui fait parti de ta vie depuis aussi longtemps que tu te souviennes. C'est comme une nécessité, un besoin de lui parler, de le voir, de savoir que tu peux toujours compter sur lui n'importe où tu te trouves. Pourtant, tu te dois de contenir tes envies, par respect pour l'homme qui partage ta vie désormais, reléguant JS au rang de passe-temps. Bien que tu apprécies traîner avec lui, tu ne peux en aucun cas le laisser espérer de fausses idées, même si tu te dois d'user des vents les plus monumentales, ce sera un mal pour un bien. « Et toi depuis quand tu traînes dans la bibliothèque de la cité universitaire ? » D'un geste de la main, tu balaies ta réponse, genre 'ça n'a aucune importance' : « Des livres empruntés, à rendre. » Tu aurais tout aussi bien pu ne pas répondre, cela ne l'aurait surement pas étonné te connaissant. Trop souvent tu préfères garder le silence, esquiver les questions ; avare des mots, si tu juges l’intérêt de la conversation au plus bas, tu préfères alors te taire plutôt que de gaspiller de la salive pour le néant. « On devient intimes ? T'as pas besoin de savoir ça sur moi. » Une raison de plus d'apprécier ce con de Martin -en plus qu'il soit terriblement sex bien entendu-, sa répartie est des plus amusantes et, tu aimes les hommes caractériels. Marius, lui, au risque de te perdre, il préfère se la fermer et te gâter. Ce qu'il n'a pas compris c'lui-là, c'est que tu aimes que l'on te résiste. Dommage pour lui, tu es une femme bien compliquée mais, bien heureusement il possède d'autres qualités qui lui procurent un charme incontestable. « Et qu'ais-je besoin de savoir sur toi ? Je sais déjà tout. » Fidèle à toi-même, on ne s'refait pas. Du haut de ton piédestal, tu craches sur ces misérables. Tu te retiens à temps de lui balancer que vous l'êtes déjà, intimes. Trop de sous-entendus pour sa pauvre petite personne, il risquerait de ne jamais s'en remettre. « Donc je suis ton plan B si je te suis bien ? » Serait-ce mesquin de ta part d'acquiescer à sa pauvre et innocente question ? Trop, tard. « C'est exactement ça, tu as tout compris. Tu as, toujours, été mon second choix. » Insistant sur le 'toujours', aïe pour lui, finalement tu aurais mieux fait de te la fermer. Tu comptes sur son ego démesuré pour panser ses blessures, après tout tu te trouvais dans une impasse, jamais tu ne pourrais admettre qu'il est le seul et l'unique auquel tu penses h24 -puisque ce n'est pas l'cas. Tu ne penses à personne, tu ne penses qu'à toi. Répartie beaucoup trop lourde de sous-entendus, de près ou de loin avec ta vie de couple aux côtés de Marius, tandis que lui continue d'enchaîner les conquêtes sans jamais prendre le temps de se poser. Ce type ne sait pas être sérieux, et chaque fille qu'il met dans son lit récolte te donne la nausée. « T'as pas mieux à faire que de rester ici dans une bibliothèque avec moi ? » Son ton de voix te surprend, il paraît réellement sincère et désirer une réponse honnête de ta part. Que répondre ? Non, tu n'as rien de mieux à faire. Et puis même si c'était le cas, chose étrange tu sais que c'est avec lui que tu souhaites être à ce moment précis. Heureusement il continu sans attendre que tu en places une. « Enfin, reste. Pour une fois que je t'ai rien qu'à moi. » Tu en perds ta voix, ne sachant trop que répondre et, étant peu habituée à autant de franchise bien tournée de sa part. Mais, le sourire aux lèvres mettant en toi le doute quant à la sincérité de sa phrase, tu perds pied. Du coup, tu pousses le bouchon un peu plus loin -peut-être trop ? « Sûr ? Je m'en vais si tu veux que je parte. » Tu maudis intérieurement ta voix qui, sans le vouloir a faibli au fur et à mesure que les mots sortaient de ta bouche. Se réduisant presque à un murmure inaudible, pleine de timidité résignée, ta voix en était méconnaissable. « Mais, t'as qu'à venir toi, au lieu d'attendre que c'soit toujours moi qui débarque. » Tu devines ce qu'il va répondre, qu'il ne peut pas, à cause de Marius. D'ailleurs, tu ne les as jamais présenté ces deux-là, ils ne se connaissent pas. Marius ne connait même pas l'existence d'Osvaldon à vrai dire. Tu t'interroges, tu te demandes quel effet ça leur ferait de se rencontrer. Surement pas quelque chose de bon.
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MessageSujet: Re: homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon.   homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon. EmptyDim 18 Nov - 15:26



Tu m’as rencontré à un moment étrange de mon existence.. »

Tu la regardes,elle et son chewing-gum claquant contre son palais et instinctivement,tu lèves les yeux au ciel,agacé par le bruit.Ouais,y avait des trucs comme ça qui t’agaçais et elle le savait très bien,mais c'était à penser qu'elle faisait exprès,rien que pour t'embêter.Tu allais donc éviter de lui faire remarquer au risque qu'elle continue rien que pour t'agacer,t'aurais fait la même chose dans le cas contraire.Tu hochais la tête et continuais à ranger la foutue paperasse. Ce que tu détestais remplir des tonnes et des tonnes de dossiers.C'était surement le truc le plus ennuyant du monde. Fallait toujours répéter la même chose car tu devais faire un tas de copies pour prouver que t'es en règle et franchement,c'était pas agréable de se répéter. Tu aurais préféré largement être autre part que dans une bibliothèque,pour un dimanche c'était pas le top.Tu te disais que demain t'allais devoir te lever tôt pour encore une journée de merde,rien de palpitant ne se produira.Oui,tu le savais déjà. Tu fléchis les sourcils et t'adossa à ton dossier. Pourquoi elle était là ? Pourquoi toi ? Vous croiser était surement un fameux hasard,mais t'aurais espéré secrètement qu'elle s'en aille.Elle aurait pu aller voir son Marius.T'acceptais avec difficulté la relation qu'elle entretenait avec 'son si parfait fiancé'. T'en étais même blessé qu'elle puisse te faire ça. Tu ne préférais même pas en parler parce qu'elle risquait de pas forcément bien le prendre et puis c'était bien trop personnel pour que tu le lui dises.Tu ne t'étais jamais vraiment ouvert à elle.Tu ressassais trop de sentiments pour toi,t'avais pas envie de lui dire tes réelles pensées,alors pendant qu'elle était dans les bras de son tendre fiancé,toi,t'étais dans les bars,à la recherche de ta future conquête d'un soir. Tu écoutais la réponse à ta pique mesquine, et n'en fut pas surpris qu'elle répondit du tac au tac.Tu te stoppas net dans l'écriture d'un courrier,pour poser un regard moqueur sur elle.Tu ne sais rien sur moi Nana. Ça dépendait dans quel sens elle le prenait le intime. Elle ne te connaissait pas aussi bien que ton oncle ou ta tante,personne ne te connaissait vraiment.Tu regorgeais de mystères et tu ne préférais pas te dévoiler.C'était plutôt charmeur d'être mystérieux et puis tu n'aimais pas particulièrement parler de toi coté vie privée,alors tu préférais te taire. Tu la regardais,avec cet air sérieux qui t'allais si bien,oui,elle ignorait un tas de choses à ton sujet.Comme tes réels sentiments.Peut-être qu'un jour tu lui en fera part,peut-être qu'un jour,tu sauteras le pas,mais c'était pas aujourd'hui en tout les cas.Te penchant pour ranger les quelques dossiers dans ta mallette,sa dernière phrase te passa en travers de la gorge.Elle venait de te lancer ses fameuses piques mesquines.Tu n'étais pas d'humeur à gueuler aujourd'hui,surtout que vous étiez dans un lieu public alors tu préférais rire.Ce petit rire agaçant,le rire insupportable,le rire que l'on aimerait bien stopper. .Du moment que tout le monde soit satisfait dans l'histoire,c'est pas l'essentiel ? Je suis aussi satisfait avec une fille rencontrée dans un bar qu'avec toi,donc en quelques sortes,t'es mon plan B aussi. Bien que t'avait été blessé par ses paroles,tu préférais ne pas trop lui montrer.Tu joues de ta répartie et tu glissais un clin d'oeil à la fin de ta phrase.Passant une main sous ton menton,tu te levais pour aller plus loin pour ranger ses foutus bouquins.Tu poussais un "putain",agacé par cette situation,là tout de suite,tu aurais bien aimé que ta journée se termine.Tu retournais quelques secondes plus tard vers elle,et repris ta place en face d'elle. .Non,c'est bon je viens de finir. Tu répondis avec ce petit ton froid et ne pris même pas la peine de redresser ton visage pour le lui dire. Tu écoutais ce qu'elle te dit et tapotais des pieds légèrement,te retenant de hausser la voix,parce que t'avais un mal de crâne et parce que tu n'avais pas non plus envie de l'agresser,ce qui pouvait se comprendre.Tu avais la chance de l'avoir pour toi,c'était déjà pas mal,tu n'allais pas te plaindre.Sur un ton qui se voulait moqueur,tu lui répondis en la regardant cette fois-ci dans les yeux.Ah ouais et si je viens,je me fais casser la gueule ? Non,merci. Tu humectais tes lèvres,posant tes coudes à présent sur la table et ne quittant pas d'un oeil la jeune femme,attendant une réaction de sa part. .Et si je viens,ça ne m'intéresse pas vraiment de te voir,prélassé dans les bras de ton mec. C'est un peu malsain,tu ne trouves pas ? Tu préférais qu'elle, vienne à toi.Au moins,tu savais que t'avais champ libre.C'était horrible de dire ça,mais que tu le veuilles ou non,inconsciemment tu t'étais accroché à elle.Parfois,tu voulais prendre des distances et évitais à tout prix de la croiser,mais tu ne tenais pas plus d'une semaine. Elle te manquait bien de trop.

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MessageSujet: Re: homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon.   homme en retard, liaison dans le tiroir. ■ ange et osvaldon. EmptyMar 20 Nov - 19:27

« Tu ne sais rien sur moi Nana. » Bon, d'accord, vrai. JS est de ce genre de type, quelque peu lunatique, tu ne sais jamais où l'attendre et tellement peu romantique. Il sait qu'il est beau, il sait qu'il est séduisant, craquant et -presque, la preuve, tu n'as pas encore cédé- irrésistible, ses chevilles ont du mal à passer les portes, sa fierté est telle que l'on ne peut pas l'atteindre. C'est à cause de son accent, ça. Le hollandais, impossible de ne pas succomber. Depuis toute petite tu as toujours aimé cette caractéristique et, enfant, c'était encore plus charmant. En y réfléchissant bien, il est vrai que tu ne sais pas grand chose de lui, rien de concret du moins. Tu connais les grandes lignes de son histoire, tu peux deviner son caractère puisque, le tien et le sien fonctionnent plus ou moins semblablement mais, tu ne connais pas sa couleur préférée par exemple, ni son chiffre porte-bonheur ou son signe astrologique. Enfin, ça, tout le monde s'en fout, non ? Tout à coup, tu sens le dur regard d'Osvaldon, plaisanteries envolées, tu t'interroges sur la nature de ses pensées. Regard chelou, c'est stressant, alors, ni une ni deux, tu lui en fais la remarque. « Arrête, pourquoi tu m'regardes comme ça ? » Tes yeux se dirigent d'eux mêmes... ailleurs, n'importe où, ils se fixent au lointain, balayant la salle du regard, les étagères, les gens qui lisent, tout, sauf le regard pénétrant, sérieux et grave de JS. Tu détestes cette sensation de se sentir analysée, comme s'il pouvait lire en toi lorsqu'il ancre ses beaux yeux dans les tiens -qui défaillent. « Du moment que tout le monde soit satisfait dans l'histoire, c'est pas l'essentiel ? Je suis aussi satisfait avec une fille rencontrée dans un bar qu'avec toi, donc en quelques sortes, t'es mon plan B aussi. » Foutaises. Du moins tu t'en convaincs, tu ne veux pas l'imaginer dans les bras d'une putain trouvée au coin de la rue, il vaut mieux que ça à tes yeux. Personne n'est assez bien pour lui en fait. Ça te fait mal, pincement au coeur, envie de dégobiller l'intégralité de ton petit-déjeuner, rien qu'à l'imaginer en pleine action, en train de se souiller avec la première mièvre qui s'imaginera -après l'avoir fait- l'épouser. Répartie cinglante, claquante, poignard en plein coeur, rappel à la réalité : « La différence avec cette fille rencontrée dans un bar, c'est que moi, tu ne m'auras jamais. » Piquée au vif, tu as pris la mouche. Ce n'est pas dans ton habitude la méchanceté naturelle. Mais tu veux lui montrer qu'il n'a pas plus d'importance dans ton coeur que le boulanger auquel tu achètes ton pain tous les matins. Ainsi, tu ripostes, sans pitié, lui prouvant qu'il n'est rien pour toi mais, peut-être, est-ce bien tout le contraire. Il a voulu jouer, alors soit, tu entres dans la partie. Il est certain -et peut-être bientôt, un jour, prouvé ?- qu'une rencontre entre Marius et Osvaldon pourrait avoir des conséquences fort déplaisantes, rien qui n'augure de bon dans tous les cas. Tu doutes que Marius apprécierait JS, rien que le fait de savoir qu'un autre homme que lui -à part Tobias évidement puisqu'il est ton sang- puisse connaître « sa » Nana mieux que lui-même suffirait à le foutre en rogne pour les cents prochaines années. Homme à l'orgueil démesuré, il veut être le meilleur dans toutes les catégories. Du genre à adorer se sentir envié, adulé, il t'a surement choisie en quelque sorte pour cette raison puisque, ayant eu l'habitude d'être choyée par les chromosomes Y, pas besoin de prouver par a+b qu'en ta compagnie Marius est jalousé. Mais, également très possessif, te voir trop proche d'un autre que lui le fout dans tous ses états. La peur au ventre, que tu ne t'éloignes et que tu piges un beau jour que l'argent ne fait pas l'bonheur et que, si ce n'est son porte-feuille, tu peux facilement aller voir beaucoup mieux ailleurs. « Ah ouais et si je viens, je me fais casser la gueule ? Non, merci. » Ce serait une façon de conclure leur rencontre, pour le moins intéressante. La question est désormais, lequel des deux serait le plus amoché ? Sourire en coin à l'idée que les deux se battent pour ta personne, tu imagines la scène, risible. « T'es un homme ou bien ? » sous-entendu, s'il te veut, qu'il se batte. Sur un ton de plaisanterie, pour l'appuyer tu lui tapes le bras d'une chiquenaude qui se veut virile comme celle que les mâles en rut s’apostrophent pour se saluer, seulement venant de toi cela perd absolument toute crédibilité car avec tes petits poings serrés tu ne fais pas long feu. Tu es même plutôt du genre à te casser un ongle contre ses biceps durs comme de l'acier. Il est bien connu que tu possèdes une force quasi imparable. « Et si je viens, ça ne m'intéresse pas vraiment de te voir, prélassée dans les bras de ton mec. C'est un peu malsain, tu ne trouves pas ? » seulement s'il possède des sentiments plus forts que de l'amitié qui peuvent l'amener à connaître le sensation de jalousie, penses-tu. Intérieurement, heureusement tu ne laisses rien paraître. « Je ne vois pas en quoi est-ce malsain. Explique moi, JS. » Sujet ambiguë et délicat, tu n'as pas envie d'aborder ce genre de conversation qui installe un froid et laisse les gens gênés. Pis, surtout, tu n'as pas envie de connaître la réponse, qu'elle soit négative ou positive, tu sens qu'elle te donnera un coup au coeur auquel tu auras du mal à te remettre.
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