❝ J’étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner. ❞

« Dépêche-toi Maxime ! » criais-je à mon frère tout en dévalant les escaliers. Ce matin, en ouvrant les volets de nos chambres, nous avions eu l’agréable surprise de découvrir un manteau blanc recouvrant notre jardin et tout le quartier. « J’arrive Ju’. Ne t’inquiètes pas, elle n’aura pas fondu d’ici à ce que tu sois sorti de la maison ! » Mon frère et sa passivité naturelle. C’était agaçant. Vraiment. Avec lui, c’était comme si la neige tombait tout les jours. Enfin, peut importe qu’il vienne ou non, je n’étais sans doute pas le seul enfant du quartier à aller jouer dans la neige ! A peine avais-je franchis la porte que j’entendis ma mère crier. Encore. « Julia ! Reviens ici tout de suite ! Tu n’es pas suffisamment couverte pour sortir ! » Je m’arrêtais sur le perron, puis je regardais ce que je portais. Manteau ok. Bonnet ok. Echarpe ok. Gants ok. Chaussettes chaudes ok. Chaussures aptes à subir la neige ok. Je souris intérieurement. Une fois de plus, elle criait pour rien. J’avais beau n’avoir que 10 ans, je savais quand même m’habiller. Je commençais alors à partir lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Maxime sortait enfin. « Allez viens, on va chercher les voisins. » Oui, enfin pas n’importe quels voisins. Nous allions chercher les Fitzgerald. C’était une habitude que nous avions. Dès que nous sortions, nous allions les chercher et inversement. Là, autant dire que l’occasion était trop bonne. Ainsi nous nous retrouvions à six à courir dans le quartier, à faire des bonhommes de neige, à faire des batailles de boules de neige.
C’était le bon temps, cette période là. Période d’insouciance, de je m’en foutisme. Une période où la vie semblait paisible, calme. Mon dieu, qu’est ce que j’aurais aimé rester à cette période. Notre seul soucis était de savoir comment allions nous occuper notre après midi. A cet âge là, on ne pense pas être déçu un jour par les personnes auxquelles on tient le plus au monde. Tout est beau, tout est rose. Vous avez une famille, même si ce n’est pas la joie tout les jours. Des parents aimants, une sœur chiante mais que vous aimez quand même plus que tout. Vous pensez que tout est possible, même l’impossible. Vous avez envie de surmonter des montagnes juste pour impressionner vos parents, pour qu’ils soient fiers de vous. Mais tout ça, ce n’est valable que pendant un temps.

Il y a des moments dans la vie qu’on aimerait oublier, voire même ne pas vivre. Je n’ai pas vraiment à me plaindre c’est vrai. Je n’ai pas perdu de membres de ma famille, ni d’amis proches. Mais croyez moi, il y a des choses qu’on aimerait éviter. Du genre apprendre que son père a des tendances homosexuelles alors qu’il est marié avec votre mère depuis plus de quinze ans, et qu’il a quand même deux enfants. Bon, je reconnais que ma mère n’est pas facile à vivre, elle est du genre hystérique. A nous crier dessus sans arrêt et sans raison. Je peux comprendre que mon père en ait marre d’elle. Moi-même ça m’énerve de l’entendre sans arrêt pour rien. Mais de là à partir avec un homme. Ça revient à prendre une violente claque en pleine figure. Ma mère m’a souvent dit que je devais aller voir un psychologue. Mais à quoi bon ? Pour mettre des mots sur ce que je ressens ? Pour l’instant c’est pas bien compliqué, mon père n’est qu’un lâche et ce que je ressens pour lui c’est simplement de la colère, de la rancœur, de l’amertume même. Inutile de faire un dessin, je le déteste. Point. Enfin, si on y repense ce que je déteste le plus chez lui c’est le fait qu’il m’ait enlevé mon frère. La seule personne en qui j’avais réellement confiance, en qui je croyais plus qu’en personne, que j’aimais plus que quiconque. Reviens Maxime, je t’en prie. Sans toi, la vie à Paris est bien trop difficile à supporter. Ton départ résonne comme un coup de massue, un coup qu’on prend sans s’y attendre le moins du monde. Merde Maxime, je suis quand même ta soeur. A croire que tu as oublié le jour où on s’était dit que c’était toi et moi contre le monde entier. Je crois que j’avais tout de même droit à une explication non ? Une lettre, un simple mot. Peut importe, un signe même, quelque chose qui m’aurait fait comprendre pourquoi tu partais avec l’homme qu’on détestait le plus dans ce bas monde. Souvent j’ai voulu t’écrire. Te dire ce que j’avais sur le cœur, mais la simple idée de savoir que tu étais avec lui, que tu lui ferais sans doute lire ce papier m’en empêchait. Aussi, il m’arrivait de composer ton numéro juste pour entendre ta voix. La seule qui me rassurait quand on était petits et que j’avais peur de l’orage, mais je raccrochais toujours avant de t’entendre. Je sais que tu reviendras un jour. J’aimerais avancer le temps jusqu’à ce jour là, mais je sais que c’est impossible. Tu me manques Maxime. Tu me manques tellement. Mais comme dit maman, la vie continue.

Citation :

PRÉNOM/PSEUDO : Clara ◭ AGE : 19 ans ◭ PAYS : France ◭ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7 jours ◭ PERSONNAGE : inventé ◭ Comment est-tu tombé sur JTL ? Bazzart =D ◭ COMMENT TROUVES-TU JTL ? magnifique ! ◭ UN DERNIER MOT ? ◭

Coucou, alors ta fiche est parfaitement remplie. De plus, j'ai adoré la fin de ton histoire, j'étais presque triste pour ta Julia

Bravo ! Tu viens d'être validé(e) et tu vas donc pouvoir profiter pleinement de ta vie à PARIS. Si tu ne l'as toujours pas fait, (Pas Biennnnn!), je te conseille d'aller voir tout de suite les sujets importants tels que le bottin, afin de vérifié si la célébrité que tu possède est dans celui-ci, ensuite d'aller crée tes scénarios scénarios . Bien évidemment, si tu as un problème ou quoi que ce soit, n'hésites pas à nous poser toutes les questions que tu veux ! En tout cas, la team est très heureuse de pouvoir t'accueillir et on espère de tout notre cœur que tu te plairas en notre compagnie ! De plus, n'oublie pas d'aller commencer à t'occuper de ton personnage et de ton personnage dans la partie gestion. Finalement, ton groupe est donc les je-m'en-foutisme, toutefois, si dans le cas ou celui-ci ne correspond pas suffisamment à ton personnage, n'hésite pas à nous en faire part! On t'aime ! Kiss.