Je tirais une dernière fois sur la cigarette entre mes lèvres avant de l'écraser dans le bac à fleur posé en équilibre sur le rebord de la fenêtre. Je ne fumais jamais. Mais c'était l'une des rares choses qui me calmait, quand la fumée entrait dans mes poumons et remontait dans ma gorge pour finir dans l'air environnant en formant des spirales folles. J'avais annoncé à mes parents que j'abandonnais les études, que je vivais maintenant dans un trois pièces qui mesurait au bas mot vingt mètres carrés et que j'étais devenue l'une de ces filles qui travaille dans un magasin de cosmétiques d'une grande chaîne et passent leur temps à sourire pour gagner la sympathie de clients qui n'achètent jamais rien. Ils l'avaient plutôt bien pris, je m'en sortais bien. Le seul "truc" qui allait me manquer c'était la carte GOLD que j'avais pris soin de laisser à mes parents. Je ne vis pas mieux que lorsque je peux m'assumer sans avoir à demander de l'aide.
Seule dans mon minuscule appartement tiré à quatre épingles, la musique résonnant dans des enceintes posées sur une étagère, je laissais le rythme m'envahir et guider les pulsations de mon cœur. La nostalgie me gagnait légèrement de me retrouver ici après avoir passé tant d'années entourée d'une famille aimante et un peu trop attentionnée. Mes choix récents d'abandonner ce qu'on avait décidé pour moi marquait un tournant dans ma jeune vie, la maturité commençait à vouloir de moi. J'évoluais, j'avançais, je prenais mes propres décisions. J'avais toujours détesté que l'on décide pour moi, que ce soit dans une bonne intention ou non. J'étais débarrassée du poids des convenances et j'étais décidée à en profiter, à arranger le lendemain comme je l'entendais sans avoir à me soucier de ce qu'en penserait une tiers-personne. Je pensais à mon frère, qui malgré ses vingt-trois ans ne décampait pas de la maison, trop fier d'avoir tout aux frais de la princesse. Notre radicale différence nous avait rapproché quand petit déjà, il s'était résigné à l'idée d'avoir une sœur qui venait dans sa chambre lire des contes de fées et non pas un frère avec qui jouer à la guerre. C'était grâce à lui que j'avais goûté à la liberté quand il m'emmenait sur sa moto alors que ça nous était interdit, lui qui m'avait inscrit en stage d'escalade en haute-montagne pour me convaincre qu'avoir la trouille du vide était inutile. Il m'avait donné la bougeotte, l'envie d'indépendance et d'affirmation quand nos parents n’espéraient que nous tenir enfermé pour nous avoir près d'eux.
Finalement il suffit d'une personne pour façonner la personne que l'on devient. Je souriais à cette pensée en me promettant de le remercier une fois encore pour ce qu'il avait fait.

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Je me fais toujours avoir.
Je sais pas lequel de nous deux a été le plus con de s'engager là-dedans.
Être piégé c'est bon pour les débutants, les non-initiés aux dangers d'une relation, ceux qui ne savent pas la souffrance qu'il peut y avoir, qui n'ont pas conscience des obstacles qui viendront se mettre sur un chemin duquel on ne sort pas sans être tombé et s'être relevé douloureusement. On ne se fait jamais vraiment à être amoureux, à voir débouler cette passion qui ronge tout jusqu'au plus profond, à ressentir cette jalousie qui brouille des idées déjà confuses, à ressentir un manque quand l'objet du désir n'est pas là. C'est comme être privé du droit de ressentir par soi-même, tout est guidé, contrôlé, on n'est rien de plus que des pantins articulés qui se balancent tristement au bout de ficelles qui se fragilisent avec le temps ou se heurtent au fer d'un ciseau prêt à tout rompre.
C'est frustrant, dérangeant, agaçant. Mais c'est bon, tellement bon.
On s'attend jamais à la fin quand il y a autant de passion. Ni même à ce que ça continue, dans un certain sens. Que l'espoir d'un retour de flamme ne veuille pas se laisser étouffé. C'est destructeur de ne pas pouvoir résister quand des sentiments résistent, de se laisser enfermer dans un cercle vicieux qui oscille entre la tragédie et le drame sans savoir ce qu'il adviendra à la toute fin. Je vis un amour réduit en cendres dans lesquelles survivent des braises qui ne veulent pas s'éteindre.

Citation :

PRÉNOM/PSEUDO : Loula ◭ AGE : 17 ans ◭ PAYS : France ◭ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 5 jours par semaine voire plus ◭ PERSONNAGE : scénario de Charlie ◭ Comment est-tu tombé sur JTL ? Pub ◭ COMMENT TROUVES-TU JTL ? Super joli ◭ UN DERNIER MOT ? écrire ici ◭

Puisque Charlie vient confirmer son accord, je viens donc m'occupe de toi Dans un premier temps, je te souhaite la bienvenue parmi nous & j'espère que tu te plairas sur le forum !

Bravo ! Tu viens d'être validé(e) et tu vas donc pouvoir profiter pleinement de ta vie à PARIS. Si tu ne l'as toujours pas fait, (Pas Biennnnn!), je te conseille d'aller voir tout de suite les sujets importants tels que le bottin, afin de vérifié si la célébrité que tu possède est dans celui-ci, ensuite d'aller crée tes scénarios scénarios . Bien évidemment, si tu as un problème ou quoi que ce soit, n'hésites pas à nous poser toutes les questions que tu veux ! En tout cas, la team est très heureuse de pouvoir t'accueillir et on espère de tout notre cœur que tu te plairas en notre compagnie ! De plus, n'oublie pas d'aller commencer à t'occuper de ton personnage et de ton personnage dans la partie gestion. Finalement, ton groupe est donc les tue l'amour, toutefois, si dans le cas ou celui-ci ne correspond pas suffisamment à ton personnage, n'hésite pas à nous en faire part! On t'aime ! Kiss.